Les gaz à effet de serre émis par les activités humaines et en particulier le dioxyde de carbone sont les principaux responsables du réchauffement climatique. L’Accord de Paris sur le climat a entériné l’objectif “zéro émission”. Les initiatives du One Planet Summit ont pour ambition d’apporter des réponses concrètes à cet engagement.
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Menée par les Îles Marshall, la Nouvelle Zélande et la Suède , la coalition “Towards Carbon Neutrality”, mobilise aujourd’hui 16 pays qui s’engagent à publier dès 2018 et au plus tard en 2020, une trajectoire « neutralité carbone » à l’horizon 2050. Par ailleurs, 32 villes et de nombreuses entreprises ont également pris un engagement de neutralité carbone.
Ce qui a été accompli
La coalition a publié son plan d’action et développé son site internet. Les pays de la coalition sont en train d’élaborer leur stratégie pour une “neutralité carbone”. La Nouvelle-Zélande et la Finlande rendront leur stratégie publique dès 2019. La Suède vise même la neutralité carbone pour 2045.
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Comment intégrer les engagements sur le climat et l’environnement dans les cadres budgétaires des États et dans leurs politiques publiques ? L’objectif de cette initiative, menée par l’OCDE (l’organisation de coopération et de développement économique) avec le soutien de la France et du Mexique, est de produire des solutions pragmatiques. Elle veut encourager les gouvernements à “verdir” leur politique fiscale et budgétaire. Le “collaboratif de Paris” offre une plateforme de coordination pour identifier les priorités en matière de recherche, mutualiser les données et les bonnes pratiques.
Ce qui a été accompli
Un nombre croissant de gouvernements reconnaissent qu’il est urgent de mettre les politiques budgétaires en cohérence avec les préoccupations environnementales. Les experts travaillent à l’élaboration de définitions et de méthodologies pour aboutir à un modèle de “budget vert”. Un premier rapport a été publié sur les bonnes pratiques dans les pays de l’OCDE et chez leurs partenaires.
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Dans la connaissance du climat, les données spatiales sont capitales. Avec à son actif 40 ans de missions fructueuses d’observation de la terre, le Centre national d’études spatiales (Cnes), l’agence spatiale française, est à l’initiative de cet observatoire. Son ambition : mutualiser ces données pour améliorer les connaissances sur l’état de notre planète avec trois objectifs majeurs :
- établir des indicateurs et des outils d’aide à la décision dans une démarche pluridisciplinaire et co-construite par les pays ;
- améliorer la communication auprès des parties prenantes : responsables politiques, grand public, chercheurs et académiques… ;
- contribuer aux objectifs de développement durable et à l’agenda 2030.
Ce qui a été accompli
Le 28 juin 2018, au salon de l’espace de Toulouse, plusieurs cas d’étude ont été présentés sur la composition de l’air en Chine, les ressources en eau au Maroc ou l’impact des inondations à Niamey (Niger). L’agence chinoise de l’espace s’est associée au projet dans le cadre d’un accord avec le Cnes, le 25 juin 2018.
Découvrir le site internet de l'observatoire spatial pour le climat.