Lancée à l’initiative de la France, la déclaration "Tony deBrum" est un appel à des progrès ambitieux au sein de l'Organisation Maritime Internationale (OMI) pour réguler les émissions de GES du transport maritime. Elles représentent 3% des émissions mondiales qui pourraient augmenter de 50 à 250% en 2050.
Lors de l’OPS de 2017, 34 États ont signé la déclaration Tony deBrum. En mars 2018, en amont des sessions de négociation à l’OMI, 49 Etats avaient signé la Déclaration.
La stratégie de réduction des émissions de GES des navires a été adoptée par l’OMI en avril 2018. Une stratégie révisée a été publiée en juillet 2023, fixant un calendrier pour l'adoption de l'ensemble des mesures avant 2028.
Cette dernière a pour ambition la réduction à zéro les émissions nettes de GES provenant des transports maritimes internationaux à l'horizon 2050 et l'adoption de combustibles de substitution à émissions de GES nulles ou quasi nulles d'ici 2030.
Pour ce faire, la stratégie de l'OMI repose sur plusieurs mesures :
- Renforcer les prescriptions relatives à la conception des navires en termes de rendement énergétique;
- Réduire les émissions de GES par activité de transport d'au moins 40% d'ici à 2030 par rapport à 2008;
- Adopter des techniques à émissions de GES nulles ou quasi nulles représentant moins de 5% de l'énergie utilisée par les transports maritimes d'ici 2030;
- Atteindre le point culminant des émissions de GES provenant des transports maritimes internationaux au plus vite et assurer la réduction des émissions nettes de GES avant ou à l'horizon 2050.