L'Accord de Paris réaffirme en effet que les pays développés doivent prendre l'initiative d'apporter une aide financière aux pays moins bien dotés et plus vulnérables, tout en encourageant pour la première fois les contributions volontaires des autres parties.
Le financement du climat est aussi nécessaire pour les mesures d'atténuation et l’objectif de maintenir l'augmentation de la température mondiale d’ici la fin du siècle bien en dessous de 2° C et de mener des efforts encore plus poussés pour limiter l'augmentation de la température à 1,5° C au-dessus des niveaux préindustriels. Des investissements à grande échelle sont nécessaires pour réduire les émissions de manière significative.
Le financement de la lutte contre le changement climatique est tout aussi important pour l'adaptation, car des ressources financières importantes sont nécessaires pour s'adapter aux effets néfastes et réduire les conséquences du changement climatique.
La charte engageant les institutions financières publiques françaises sur ces questions a été signée par la Caisse des Dépôts, Bpifrance, l’Agence française de développement, le Fonds de réserve pour les retraites et l’Etablissement de retraite additionnelle de la Fonction publique.